2023/2024 Saison 2023/2024

Présentation

Ligue 1
3e
Coupe de France
1/8 finale
À l'aube de ce 5e exercice de L1 consécutif, le Stade Brestois bricole son mercato avec des bouts de ficelle, et perd deux éléments de poids avec la vente de Franck Honorat, meilleur passeur et meilleur buteur dans l'élite au 21e siècle, et la fin de contrat d'Haris Belkebla, symbole du renouveau du club depuis 2018. Il enregistre la levée d'option d'achat (devenue obligatoire en cas de maintien) de Mahdi Camara, le transfert définitif de Bradley Locko, et le retour en prêt de Martin Satriano, coqueluche du public lors de son premier passage. Jonas Martin vient également apporter son expérience au milieu de terrain, et Adrien Lebeau profite d'une préparation convaincante pour parapher un contrat d'un an. Les prêtés Amavi, Brahimi, Le Cardinal et Doumbia complètent l'effectif en toute fin de mercato. Le Stade commence en boulet de canon, enregistrant 13 points en 6 matches, soit son meilleur départ dans l'élite (et son deuxième meilleur départ en 35 ans toutes divisions confondues), contre les cadors du précédent exercice de surcroît, et vient s'installer en tête de la Ligue 1. Lors des 5 matches suivants, si l'état d'esprit perdure face aux gros (Nice, Lille, Paris, Monaco), la réussite fuit l'équipe qui ne gagne plus. Commence alors une phase du "championnat de Brest" contre les théoriques candidats au maintien, que le Stade gère à la perfection, en s'imposant contre Montpellier, Clermont, Metz et Nantes avant un final en apothéose contre le voisin lorientais (4-0). À la trêve, le Stade Brestois occupe une historique 4e place, en impressionnant (31 points à mi-parcours, c'est 2 points de plus que le précédent record, avec pourtant deux matches de moins suite au passage à 18 clubs !) Éric Roy boucle une année 2023 hors du commun pour un entraîneur brestois, avec 1.63 points en moyenne par match, soit 0.21 de plus que son dauphin Keruzoré après le même nombre de rencontres (38, soit une saison de L1 à 20 clubs). Au retour des confiseurs, les attentes sont forcément différentes à Le Blé, les rêves s'étant transformés en ambitions. Et ça continue. Le Stade Brestois étire son invincibilité jusqu'à battre un record en L1 (13 matches), en allant chercher des résultats de gala comme un nul au Parc (mettant fin à 14 défaites consécutives contre Paris) et contre Nice, ou une victoire au bout du suspense contre l'OM. Brest continue de contenir les leaders et d'être intraitable avec les équipes hors top 6, et gère sa surprenante deuxième place jusqu'à la 30e journée, fauché à Le Blé par un Monaco sûr de sa force, juste après une défaite irrationnelle à Lyon, marquée par un arbitrage dépassé par l'événement. Saison folle impliquant matches fous, le Stade accroche finalement la toute première qualification européenne de son histoire sur le terrain de Rennes à la 31e journée, avec un scénario complètement fou : victoire 5-4 à 90+6, après avoir été mené 2-0, puis avoir mené 4-2 ! C'est lors de l'ultime journée, le 19 mai, 45 ans jour pour jour après avoir accédé à l'élite du football français, que Brest termine de la plus belle des manières la saison la plus incroyable de son histoire, en assurant la 3e place directement qualificative pour la Ligue des Champions, à la suite d'une soirée riche en rebondissements ! Côté coupe, malheureusement rien de nouveau, le SB29 éliminant Angers puis Trélissac sans forcer son talent, avant de tomber contre le PSG. C'est la 4e fois en 5 saisons que le club tombe contre le vainqueur final ou/et un top 2 de L1.