2024/2025 Saison 2024/2025

Présentation

À l'aube de sa toute première saison européenne, le Stade Brestois voit son nouveau statut hausser les exigences à son égard sur le mercato. Ceci combiné à une crise des droits TV sans précédent, le marché commence timidement avec les arrivées en prêt d'un Ajorque et d'un Faivre à la relance, du prometteur Ndiaye dont la fin de saison en L2 fut compliquée, et les transferts définitifs de seconds couteaux de la saison précédente comme Le Cardinal et Amavi. Côté départs, Satriano hésite longtemps mais ne se réengage pas, tout comme Mounié dont la prolongation n'arrive jamais. De son côté, Brassier rejoint Marseille, mais avec un paiement qui n'arrivera qu'un an plus tard. Pour ne rien arranger, Bradley Locko qui aurait représenté un atout de poids ou une vente lucrative, se rompt le tendon d'Achille et clot déjà sa saison... la veille de l'ouverture. Ouverture qui s'opère de la pire des manières avec une défaite cinglante 5-1 contre l'OM à Le Blé, et puis une autre logique à Lens. Parallèlement au tirage de la Ligue des Champions qui voit notamment Brest écoper d'adversaires légendaires comme le Real, le Barça, le Bayer et le PSV, la fin de mercato est comme à l'accoutumée très agitée. Le Douaron est transféré à Palerme et Dari au Caire, mais c'est surtout au rayon des arrivées que le mercato s'envole : après Abdallah Sima prêté par Brighton, six joueurs viennent compléter l'effectif dans les dernières heures (prêts de Coulibaly, Fernandes et Salah (avec option d'achat pour les deux derniers), rupture de contrat pour Haïdara et transferts de Baldé, et de Doumbia qui pose définitivement ses valises à Brest). La saison pouvant enfin commencer, Brest torpille le promu stéphanois 4-0 à Le Blé, et voit ressurgir tout ce qui a fait sa force la saison précédente. Ce succès est confirmé par une première historique en Ligue des Champions, 2-1 contre le champion autrichien Graz, puis 4-0 chez son dauphin Salzbourg ! L'équipe, grâce à un turnover important permis par la fin de mercato, parvient à gagner les matches qui suivent l'Europe (Toulouse, Le Havre, Reims) mais peine dans ceux qui la précèdent (PSG, Auxerre, Rennes, Nice). Lors de la troisième journée européenne, ils réalisent un véritable tour de force en accrochant le champion d'Allemagne qui n'avait subi qu'une défaite en 23/24, puis enchaînent avec une troisième victoire européenne au soir de la quatrième journée à Prague ! La parenthèse enchantée tranche avec la Ligue 1 où Brest relance un faible Montpellier et se réinscrit sur la liste des candidats à la lutte pour le maintien.