Saison 2022/2023

Fort d'une saison 2021/2022 réussie et du recrutement de ressources à la fois confirmées (Lees-Melou, Pereira-Lage, Slimani) et prometteuses (K. Dembélé, Fadiga, Camara, Dari, Blazquez, Arconte), le Stade Brestois attaque ce nouvel exercice périlleux (4 descentes au programme à cause du passage à 18 clubs) sous les meilleurs auspices. Après trois premières journées encourageantes ayant débouché notamment sur un nul rageant contre Marseille et une victoire probante à Angers, Brest éclate en morceaux à domicile contre le Montpellier du revenant Dall'Oglio (0-7). Les joueurs peinent à s'en remettre psychologiquement et enchaînent les désillusions (5 défaites et 2 nuls en supériorité numérique), allant jusqu'à déposer le club lentement mais sûrement sur le plancher de l'élite dès la 10e journée. En interne, Belaïli est prié d'aller voir ailleurs pour cause de comportements extra-sportifs inappropriés, et Der Zakarian est débarqué en octobre, remplacé par un trio Grougi / Lachuer / Bourgis. Brest se réveille comme la saison précédente à la 12e journée grâce à une victoire rassurante à Clermont et se paie même le luxe de passer la Coupe du Monde qatarie hors de la zone rouge en décrochant son premier succès à Le Blé à la 15e journée contre Troyes (première victoire après 7 matches à domicile, ça n'était pas arrivé depuis 1997). Éric Roy est nommé en janvier, et le club trouve une certaine stabilité défensive lui permettant d'enchaîner 5 matches sans défaite contre cadors ou équipes en forme... avant de sombrer une nouvelle fois à Montpellier, où vient tout juste de débarquer Michel Der Zakarian (3-0) ! Le navire chancelle l'espace de deux semaines avant de se remettre à flot, occasionnant une seconde série où le club alterne entre prestations décevantes chez les équipes en difficulté et une série de 5 victoires éclatantes à domicile (2e meilleure série de l'histoire du club en L1, inédite depuis 1990), dont la dernière en J36 face à Clermont scelle le maintien dans l'élite française pour une 5e saison consécutive. Côté coupe, la logique est respectée, le Stade Brestois éliminant Avranches en 1/32 avant de sombrer contre Lens en 1/16.