2002/2003 Saison 2002/2003

Présentation

National
10e
Coupe de France
1/128 finale
Des doutes à effacer. Après une première saison de haute facture en National, Brest a frôlé la correctionnelle en 2001/2002, la faute principalement à un recrutement raté. Alain de Martigny cède sa place sur le banc à Sylvain Matrisciano, qui parvient à attirer l'avant-centre Olivier Bogaczyk, qu'il pistait personnellement depuis 5 ans. Ce produit de la formation lensoise avec laquelle il a goûté à la D1 devient vite le chouchou du public par son abnégation sans faille et son sens du but (16 réalisations pour cette première saison). Brest montre, tout au long de l'année, deux visages, régnant sur ses terres à l'exception de courts passages à vides en décembre et en avril, ou d'une âpre défaite contre le futur champion Besançon, mais se montrant particulièrement inefficace hors de ses bases. La première victoire à l'extérieur intervient seulement en novembre chez l'intraitable leader angevin (première défaite du SCO), mais est annulée sur tapis vert, la faute à une rocambolesque histoire d'homologation du contrat de Senoussi (voir fiche du match). Après cet épisode, il faut attendre la 25e journée pour voir le Stade Brestois enfin s'imposer en déplacement, et pas des moindres, sur la pelouse de Besançon. Le classement final, 10e de National, reflète parfaitement cette ambivalence, et la saison se clôt dans une ambiance particulière. De Martigny claque la porte après avoir appris que Philippe Goursat était nommé depuis février pour occuper le poste de manager à l'avenir, et la grande majorité des joueurs sait que, dans l'optique de viser concrètement la montée pour 2004, une réorganisation massive est à l'ordre du jour avec 15 départs au sein de l'effectif pour seulement 6 rescapés, ce qui deviendra certes une sorte de marque de fabrique du nouveau dirigeant, mais qui scelle surtout la fin d'une époque. Le baroud d'honneur de cette équipe est pourtant spectaculaire, Pau se faisant éclater 6-1 à Francis Le Blé, sans autre forme de procès. En Coupe de France, Brest dispose aisément de St-Thonan (8-0) puis de Vannes (4-0) avant de subir l'une des plus grosses humiliations de son histoire en tombant aux tirs au but, après avoir pourtant mené au score, contre Plouvorn (DSR, 7e niveau national), dans le Stade des Carmes qui l'avait accueilli pour démarrer la saison de National un an plus tôt.