Saison 2001/2002
Présentation
13e
1/64 finale
La D2 en 2002 ! Ce slogan tourne depuis le retour d'Alain de Martigny en 1999, et annonce la couleur pour cette nouvelle saison 2001/2002 : le Stade Brestois veut fêter le passage à l'euro dans la peau d'un professionnel. Et comme souvent dans ces cas-là, rien ne se passe comme prévu.
Droesch a plié bagage, Sergent s'est vu indiquer la sortie et Moreira a filé en Suisse. Les remplaçants se nomment Rezki Amrouche, international algérien, Cédric Vanoukia, jeune talent issu de la formation rennaise, Stéphane Chapalain, Sylvain Prat au milieu et Lionel Quéméner devant.
Privé de son antre et dépanné par le Stade des Carmes de Saint-Pol pour les deux premières rencontres à domicile, Brest démarre péniblement, et revoit vite ses ambitions à la baisse. Après 4 petites victoires en 13 matches, le club se sépare déjà d'Amrouche et Quéméner pour des soucis comportementaux et va chercher le Russe Khamzin et l'ex-espoir nantais Renou. L'automne se termine par une série inédite en 30 ans de 5 défaites consécutives, avant une victoire de prestige inattendue contre Toulouse. Brest est alors 16e, et l'objectif pour la fin de saison est clair : rester en vie.
Malheureusement, la seconde partie de saison est aussi morose que la précédente, si ce n'est plus. La mayonnaise ne prend jamais, et Brest n'obtient son salut qu'en disposant du Racing, avec la manière, à la toute dernière journée.
Le parcours en Coupe est loin d'être dénué d'intérêt, Brest cartonnant la modeste équipe de L'Hermitage-Lorge au 5e tour (11-0), puis remportant le derby brestois contre la Légion Saint-Pierre (4-1). Le 7e tour se matérialise par un match complètement dingue à la Réunion (Brest, comme quelques autres clubs, s'était porté volontaire pour faire le voyage en cas de tirage d'un club extra-métropolitain). Les Finistériens remontent le score à trois reprises, à chaque fois par l'intermédiaire du stoppeur Romain Ouéhi, avant de l'emporter aux tirs au but ! Le huitième et dernier tour de l'aventure se joue à la maison et Brest subit la glaciale loi de la hiérarchie en s'inclinant contre Le Havre.