2020/2021 Saison 2020/2021

Présentation

Ligue 1
17e
Coupe de France
1/16 finale
La saison du covid. Un grand vide dans les stades, un grand précipice évité de justesse pour le Stade Brestois. Tout commence avec un mercato convaincant à la sauce Lorenzi (Mounié, Honorat, Hérelle, Faivre, Pierre-Gabriel entre autres dans le sens des arrivées, la vente de Diallo pour 12 M€ dans le sens des départs). L'équipe réalise une première partie de saison qui voit tous les observateurs du sport louer son jeu débridé et offensif, et obtient quelques victoires de prestige (4-1 contre Saint-Étienne, 3-2 contre le futur champion lillois après avoir mené 3-0). C'est à la mi-saison que la cité du Ponant va faire la connaissance de la ODO's touch, éclipsée la saison précédente grâce à l'arrêt prématuré du championnat. De la journée 19 à la journée 33, seulement deux victoires à recenser, dont une contre un Dijon en perdition, qui représentera la seule apparition convaincante de la recrue hivernale Jean Lucas, prêté par Lyon. Le jeu débridé ne laisse plus transparaître que ses défauts et ses manques, et les ty-zefs, pourtant auteurs d'une première partie de saison si alléchante, se retrouvent plus que jamais menacés par le spectre de la relégation. Jusqu'au crépuscule de la 34e journée qui voit Gaëtan Charbonnier planter les deux dernières de ses 53 banderilles finistériennes. Celui qu'Olivier Dall'Oglio qualifiera plus tard de "parasite" lui sauve la mise alors qu'il expérimente une déroute rappelant les dernières heures de la saison 2012-2013. Sauvés, vraiment ? L'effectif, usé, termine la saison sur trois défaites et un nul, dont un camouflet terrible, sur le score de 4-1, contre son concurrent direct, le FC Nantes. Brest ne pouvant pas compter sur lui-même pour assurer son maintien, le salut vient indirectement de son futur coach, Michel Der Zakarian, qui propulse les Canaris en barrages pour sa dernière avec Montpellier, réglant ainsi ses comptes avec son ancien président Waldemar Kita. En coupe, Brest se fait encore dévorer par le Paris St-Germain, après avoir disposé de Rodez.