Saison 2013/2014
Présentation
7e
1/32 finale
1/64 finale
Après une parenthèse enchantée de trois ans au plus haut niveau national, Brest retrouve la Ligue 2 à la suite d'une longue agonie en 2013, consécutive notamment au départ de son buteur Eden Ben Basat lors du dernier jour du mercato hivernal, et aux remous en interne. Exit justement Michel Guyot, c'est Yvon Kermarec qui reprend les rênes, et fait revenir le héros de tout un peuple, Alex Dupont, principal artisan de la remontée en 2010.
Au rayon des arrivées, Brest mise (peu longtemps) sur le jeune espoir Dominique Pandor, mais également sur Nicolas Verdier en pointe, qui inscrit la bagatelle correcte de douze buts pour son premier exercice. Moimbé et Falette viennent renforcer le secteur défensif qui connait nombre de configurations différentes avant de se stabiliser sur un quatuor Moimbé-Falette-Traoré-Coulibaly. C'est surtout au milieu que les choses changent, et le taulier Bruno Grougi se voit flanqué d'un autre briscard en la personne de Ramaré, qui lui chipe d'ailleurs le brassard dès ses premiers mois au club, mais également du jeune Perez et du revenant Guidileye, qui à la suite d'une longue blessure suivie d'un prêt, est quasiment considéré comme une recrue.
L'opération remontée commence modestement mais correctement, avec trois victoires pour trois nuls et une défaite, avant de subir un coup d'arrêt définitif à partir de la fin septembre (une victoire en 15 matches), qui va même jusqu'à plonger le Stade Brestois dans la zone de relégation, six mois après avoir chuté du premier échelon.
Un trait tiré sur cette année 2013 cauchemardesque, le désormais pasteur Oscar Ewolo est engagé comme préparateur mental mi-février, à la suite d'une visite de courtoisie ayant eu un impact notoire sur les cadres du vestiaire. La réaction est immédiate et stupéfiante, l'équipe soignant miraculeusement sa fin de saison, enchaînant 10 victoires et 3 nuls lors des 15 derniers matches. Insuffisant pour rattraper la montée, mais si encourageant pour la saison à venir.
Côté coupes, le Stade Brestois est fidèle à lui-même, quelques tours passés contre Sablé et Cherbourg avant de chuter lourdement lors de la réception de gala du Paris SG, où le club subit une nouvelle fois la foudre de Zlatan Ibrahimovic.
Et bien sûr la traditionnelle élimination d'entrée de jeu en Coupe de la Ligue contre l'AJ Auxerre, lors d'une véritable déroute à domicile (1-4).